MES ÎLES ADOREES QUI ME MANQUENT TANT !

Ah...Voyages, voyages! Quand j'aperçois un avion, cela me donne qu'une envie, repartir vers mes chères îles que j'aime tant!!!

La petite étoile indique là où je suis née dans l'hôpital militaire "Girard et Robic"...
Magnifique fleur du Baobab
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Fleur du fameux Baobab !

Comme vous l'avez deviné, je suis née dans les hauts plâteaux malgaches, le 14 décembre 1958 à Antananarivo, dans l'Hôpital "Girard et Robic". Le Médecin accoucheur était un Capitaine dans l'Infanterie Coloniale.

 

Dans la famille paternelle, de fils en fils, tous ont fait leur carrière militaire.

 

J'ai été baptisée dans l'île auprès de ma famille paternelle et un mois et demi plus tard, je débarquais dans l'île de la Réunion avec mes parents.

 

J'ai donc grandi parmi ma famille maternelle exclusivement et ce sont mes grands-parents qui m'ont élevée chez eux, éduquée. J'ai été très priviligiée, très choyée par eux, de même qu'avec mes oncles et tantes.

 

Mon grand-père lui, aurait été me décrocher la lune s'il avait pu le faire, j'ai été énormément "gâtée" et malheureusement il nous as quitté en octobre 1989, il ne reste que Mamie, son épouse.

 

Maintenant, c'est à mon tour de la choyer, de lui mijoter de bons petits plats qu'elle m'a transmis traditionnellement, ce qui me semble tout à fait normal et logique.

 

Elle a maintenant entamé ses 95 ans et nous raconte ses souvenirs, c'est très touchant...

 

 

Pensées pour mes grands-parents..
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Maintenant, ma p'tite Mamie est partie rejoindre son Mari depuis le 29 Décembre 2011! Elle m'a transmis sa passion de la cuisine, surtout des Îles, de " Son ïle " forcémment, et c'est avec émotion, joies et bonheur que je retransmets ce que j'ai pu apprendre à côté d'Elle, ses petites astuces, ses conseils à tous points de vue, c'était et cela restera toujours mon Guide dans la vie, Merci à Toi ma jolie Mamie ....

Après mon pays de naissance, c'était ma première île d'adoption : L'Ile de La Réunion, et je vous passerais pour le moment, les détails si croustillants justement, sinon, vous allez tout savoir et cela ne regarde que MOI, que ce que je veux "divulguer"...

 

- En 1974, j'ai pris l'avion à Gillot, le coeur "déchiré" en quittant mes Grands-Parents Maternels, mes Tantes et Oncles, TOUT, pour suivre ma Mère, accompagnée de mes petites soeurs! Imaginez-vous ce déchirement total et d'un seul coup, vlan, cela vous tombe dessus et vous êtes "obligée" de faire "avec"!!!

 

- Que faites-vous?

La suite au prochain épisode car c'est une très très très longue histoire....

 

Et voici cette si belle Île intense à ST Pierre où j'ai grandi et où mes enfants y sont nés...
Une vue de Sainte-Rose dans le sud de l'île.
L'emblême de Saint-Pierre!
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Manapany Les Bains avec sa piscine naturelle, vue de la route.

Carte de Mon Caillou adoré...

Puis en Janvier 1975, après mon premier mariage, je suis rentrée da

ns mon Île de la Réunion chez mes Grands-Parents maternels où mon fils aîné est venu au Monde dans cette si belle île intense comme nous "l'appelons"  , au début du mois de Novembre....

 

-- Après un divorce, je me suis remariée, eu un second fils et nous sommes rentrés en France, de nouveau à Castres où mon Epoux devait reprendre ses fonctions militaires....

 

-- Départ de nouveau dans les îles en Nouvelle-Calédonie où nous avions été accueillis chaleureusement pour une pèriode de deux ans, et où nous avons passé un séjour plus qu'enchanteur et merveilleux...

 

Nous avions un Pride de 5m20 et là, nous avions pêché, visité tous les îlôts épars, c'était magnifique et sublime...INTENSE je dirais!!!

 

--Nous avons découvert  la brousse aussi, fait la coutume quand nous allions dans les tribus en leur rendant hommage avec des présents , des cadeaux comme cela doit être fait....

 

-- De là, elle est devenue "Mon Île d'adoption" et en repartant en 1984, c'était le coeur très lourd et que des larmes dans l'avion quand il a décollé pour nous ramener en France, toujours basé sur Castres....

 

-- Comment ne pas s'attacher à " Ce Caillou " adorable, généreux et magnifique avec ses enfants couleur de miel, si attachants et généreux, si affectifs....

 

-- Je travaillais pour une Bijouterie-Joaillerie à Nouméa,dans la Rue de l'Alma,  mais en dehors, sauf pour les " coups de feu : les Fêtes des Méres, les Mariages, les Commununions,....j'allais visiter mes clientes (ts) , je ne peux pas rester "enfermée" moi, il me faut de l'espace, de l'air, des paysages grandioses que j'aimais dans notre caillou....

 

-- Arrivée donc à Castres, j'en repartais cinq mois plus tard avec mon fils aîné et nous y sommes restés un an, jour pour jour....

 

-- Il y a eu durant ce temps, les évènements que tout le Monde connait, je continuais à travailler pour la Bijouterie mais avec un laissez-passer des Autorités, après le couvre-feu qui s'était instauré comme vous le savez tous!

 

--Et, en Septembre 1985, j'ai mis mon fils dans l'avion pour la France, pour sa protection,  le rejoignais un mois et demi plus tard après avoir réglé toutes mes formalités necessaires...

Je vous dis à bientôt pour la suite... ©N°00047829

Baignade à Oro, Île des Pins...
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Plage à Oro
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Vers L'île aux Maîtres ...
Langouste Porcelaine parce qu'elle est vernie...Hummm!
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En Septembre 1988, me revoilà avec le virus de la bougeotte, dans l'avion pour revoir mon " caillou ". J'y suis restée un bon mois et demi, que de souvenirs inoubliables...

Là où j'ai séjourné à Nouméa dans la case au bord de la plage, je nageais en plein bonheur... C'est Là où est bien, là où on se ressource et où n'a besoin de personne pour réfléchir...

Après presque deux mois " de vacances ", je suis rentrée le coeur lourd de quitter mes Amies (is) car je ne savais pas quand je pourrais y retourner, c'est un déchirement quand on est en phase de monter dans l'avion et on se demande, on se pose la question : " quand vais-je les revoir? Quand va-t-on se retrouver ...", c'est l'horreur, car on a l'impression de partir et de mourir qq part, loin de celles et de ceux qu'on aime, on se demande si..., personne ne peut nous dire à ce moment là mais on " sent si on y reviendra ou pas "..., on part le coeur très lourd, inconsolable à ce moment précis...

 

Et, de retour, vite vite, à peine arrivée, on téléphone, on veut tout savoir, on raconte tout tout tout...puis les jours passent, on attends encore, on se téléphone, on ne s'oublie pas et on reste ensemble, loin et loin parce que c'est La Vie mais jamais on ne s'oubliera parce que dans les îles, on se tient toutes et tous en choeur et par la main, c'est cela aussi la solidarité !

Tant qu'on n'a pas vécu rééllement ces moments forts et intenses, tant qu'on n'a pas appréciés ces moments purs et intenses, je défie quiconque de m'en parler, de raconter avec son coeur tout cela, Moi, je l'ai dans mes tripes pour en parler très fort...

 

Quand vous prenez l'avion, et que vous savez au fond de vous, qu'une Telle ou un tel, ne pourra pas venir vous retrouver et que vous ne les reverrez probablement jamais, vous le ressentez au plus profond de Vous et...comment faire, mis à part les coups de fil ...

 

Après bien des années, je ne m'y fais pas encore, car je les ais toujours dans mon coeur, et je pense toujours à Toutes et à Tous, et c'est Toulours, toujours là !!!

 

Encore une fois, tant qu'On n'a pas vécu des moments forts de ce genre, personne ne comprendra cet Etat d'esprit! La plupart de ma famille ne me comprends pas mais mes Amies (is), oui, c'est quand même bizarre, non ?